Invité dimanche 30 Avril à une conférence débat par la section Canada-USA de l’union progressiste le Renouveau, le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, Orden Alladatin a évoqué les conditions préalables à la participation de la diaspora à l’élection dans leur pays.
Au cours d’un échange virtuel qu’il a eu avec la section Canada-USA de l’union progressiste le renouveau, Orden Alladatin a éclairé la diaspora sur sa non participation aux élections dans le pays. Les intervenants ont en effet demandé si la neuvième législature a un projet de modification du code électoral afin de permettre la création d’une circonscription électorale pour la diaspora béninoise.
Selon la réponse de l’honorable Orden Alladatin, la création d’une circonscription électorale pour la diaspora n’est pas pour bientôt. Du moins nuance-t-il, cela dépendra de leur volonté à participer au vote dans leur pays.
« Vous ne vous inscrivez pas abondamment sur la liste électorale. On dit diaspora mais quand on consulte la liste, vous regarder la masse qu’on nous avons à la diaspora en 2016, on l’a estimé à 40.000 personnes alors que moi je me disais que la diaspora pourrait influencer le cours des élections chez nous« , a déploré le parlementaire selon des propos rapportés par Banouto.
En d’autres termes, le député du parti union progressiste le renouveau et président de la commission des lois de l’Assemblée Nationale reproche à la diaspora béninoise de ne pas trop s’intéresser à la politique dans leur pays. C’est ce désintérêt qui se traduit par la réticence à s’inscrire sur la liste électorale. Or, le code électoral exige un minimum d’inscrits par circonscription électorale.
En somme, pour créer une circonscription électorale pour la diaspora, il faut au préalable travailler pour avoir d’inscrits sur les listes électorales. C’est le défi à relever.