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Pakistan: une enseignante décapitée à  cause d’un supposé rêve blasphématoire contre le prophète Mahomet

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Une enseignante d’une école islamique pour filles a été tuée par une collègue et deux élèves dans la province de Khyber Pakhtunkhwa. Les meurtriers ont déclaré à la police avoir commis l’acte parce qu’un parent avait rêvé que l’enseignante « avait commis un blasphème » contre le prophète Mahomet.

Une enseignante a été tuée par une collègue et ses nièces après qu’un parent ait rêvé qu’elle avait insulté le prophète Mahomet, a déclaré la police pakistanaise ce mercredi 30 mars 2022. Les deux élèves et une enseignante ont tendu une embuscade à Safoora Bibi, mardi 29 mars, à l’entrée principale de l’école pour filles et l’ont attaquée à l’aide d’un couteau et d’un bâton, ont indiqué les policiers.

« Elle est morte après s’être fait trancher la gorge », a déclaré Saghir Ahmed, un responsable de la police. Les deux filles ont dit à la police qu’un parent avait rêvé que la femme décédée « avait commis un blasphème » contre le prophète Mahomet, ont déclaré les officiers, ajoutant qu’ils enquêtaient également pour savoir si le principal suspect, Umra Aman, avait une rancune personnelle.

Umra Aman est une collègue qui a planifié le crime avec ses deux nièces étudiant à l’école Jamia Islamia Falahul Binaat, explique la police. Azeem Khan, un autre fonctionnaire de police, a confirmé ces détails. L’incident a eu lieu mardi à Dera Ismail Khan, dans la province ultraconservatrice du nord-ouest du pays, Khyber Pakhtunkhwa, qui borde l’Afghanistan.

Le Pakistan et le blasphème contre le prophète Mohammed

Ce meurtre est le dernier en date dans le pays lié à la question extrêmement sensible du blasphème. Peu de sujets au Pakistan sont aussi galvanisants, et la moindre suggestion d’une insulte à l’islam peut faire exploser les protestations et inciter au lynchage. Connues sous le nom de madrassas, les écoles religieuses ont longtemps été des bouées de sauvetages vitales pour des millions d’enfants pauvres au Pakistan, où les services sociaux sont chroniquement sous-financés.

Mais les critiques disent que les élèves peuvent subir un lavage de cerveau de la part de religieux purs et durs qui privilégient l’apprentissage par cÅ“ur du Coran plutôt que des matières fondamentales comme les mathématiques et les sciences. Selon les groupes de défense des droits, les lois pakistanaises sur le blasphème sont souvent utilisées pour régler des règlements de comptes personnels.

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