Le conseil d’administration de Twitter a annoncé lundi avoir accepté l’offre de rachat déposée il y a à peine deux semaines par Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX.
Déjà principal actionnaire de Twitter avec un peu plus de 9 % de son capital, Elon Musk s’est emparé de l’intégralité de l’entreprise ce lundi 25 avril pour 44 milliards de dollars assure le « New York Times ». D’abord hostile à l’offre de rachat du patron de Tesla, le conseil d’administration de Twitter a finalement accepté la vente.
Le milliardaire avait proposé mi-avril de s’emparer de l’intégralité du groupe au prix de 54,20 dollars par action et de retirer la plateforme de la Bourse new-yorkaise. Une offre qui valorisait Twitter à 43 milliards de dollars, contre environ 38,5 milliards aujourd’hui.
L’homme le plus riche du monde (219 milliards de dollars selon le classement Forbes) avait indiqué la semaine dernière qu’il avait sécurisé 46,5 milliards de dollars pour mener à bien cette acquisition. Il avait également évoqué la possibilité de lancer une offre publique d’achat (OPA) hostile en passant directement par les actionnaires et en contournant le conseil d’administration (CA). Selon les médias américains, le CA de Twitter s’était réuni dimanche matin pour réexaminer la proposition du milliardaire.
« La plateforme de la liberté d’expression »
Car l’organe de direction s’était originellement montré hostile à l’offre de rachat en adoptant une clause dite de la « pilule empoisonnée » pour rendre l’acquisition plus difficile. La clause prévoit que si un actionnaire atteint plus de 15 % du capital de Twitter, le conseil d’administration se réserve le droit de brader les actions pour tous les autres détenteurs de titres.Elon Musk, ce génie insupportable
Fort de ses plus de 82 millions d’abonnés, l’homme le plus riche de la planète se sert presque tous les jours de son compte Twitter pour donner des nouvelles de ses entreprises, plaisanter ou lancer des provocations. Il a promis de transformer le réseau social pour en faire « la plateforme de la liberté d’expression à travers le monde » sans détailler les changements qu’il comptait mettre en Å“uvre.