Alors que les enquêtes sont toujours en cours au sujet du meurtre de Deborah Samuel, l’étudiante qui a été lapidée et brulée vive par ses camarades musulmans, une nouvelle affaire de blasphème fait d’importants dégâts matériels. Cette fois-ci, les faits se sont déroulés dans la région katangaise de la zone de gouvernement local de Warji dans l’État de Bauchi.
De jeunes musulmans en colère qui étaient à la recherche d’une dame accusée de blasphème contre le prophète de l’Islam ont saccagé et brulé des maisons dans l’État de Bauchi. Un pasteur qui a tenté de les ramener à la raison aurait été blessé lors de l’échauffourée.
Selon les informations rapportées par les médias locaux, la dame recherchée aurait partagé une vidéo à propos du meurtre de Samuel Déborah sur les réseaux sociaux, accompagné d’un commentaire. Identifiée comme une employée du gouvernement, les même sources précisent qu’elle est mariée dans la zone du gouvernement local de Warji à Bauchi.
Après avoir entendu son commentaire, les jeunes musulmans se sont organisés et sont allés à la recherche de la femme après la prière de Juma’at le vendredi 20 mai. Alors qu’ils ne l’ont pas trouvée, ils se sont déchaînés, détruisant des propriétés appartenant à des chrétiens dans la région katangaise de la zone de gouvernement local de Warji dans l’État de Bauchi.
« Ce que j’ai découvert, c’est qu’une fille chrétienne aurait posté et commenté quelque chose sur les réseaux sociaux lié à l’incident de Sokoto (meurtre de Déborah Ndlr), et c’est comme ça que tout a commencé », a déclaré un témoin de la scène.
Plusieurs chrétiens, dont un pasteur de l’église ECWA, auraient été blessés par les jeunes musulmans furieux. A noter que cela survient une semaine après que Deborah Samuel, étudiante au Shehu Shagari College of Education, Sokoto, a été lynchée et incendiée par ses collègues pour blasphème présumé.
Pour l’heure, le gouvernement de l’État de Bauchi n’a pas encore réagi face à cette nouvelle affaire qui suscite déjà l’indignation de plusieurs internautes.