Le nombre de victimes dans l’attaque armée visant le personnel de l’ambassade américaine dans l’État d’Anambra, au Nigeria, s’est élevé à sept personnes. Les autorités locales ont intensifié leurs efforts pour appréhender les responsables de cette attaque et garantir que justice soit rendue.
Le chef de la police de l’État d’Anambra, Echeng Echeng, a annoncé lors d’une conférence de presse que le nombre de décès causés par l’attaque contre un convoi du personnel de l’ambassade américaine avait augmenté pour atteindre sept personnes. Cette attaque, survenue le 16 mai, a également entraîné la disparition de deux personnes qui restent à retrouver.
Echeng a précisé que des opérations étaient en cours pour neutraliser l’organisation terroriste des peuples indigènes du Biafra (IPOB), soupçonnée d’être impliquée dans l’attaque. À ce jour, deux membres de l’IPOB ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête.
Initialement, les rapports indiquaient que deux membres du personnel local de l’ambassade américaine et deux policiers avaient été tués lors de l’attaque perpétrée dans la région d’Ogbaru, où les employés de l’ambassade étaient présents pour des activités humanitaires.
Buhari condamne
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a vivement condamné cette attaque et a promis que les auteurs seraient traduits en justice. Les autorités locales ont intensifié leurs efforts pour retrouver les responsables et assurer la sécurité des employés diplomatiques étrangers présents dans le pays.
La revendication de cette attaque n’a pas encore été faite, mais elle soulève des préoccupations quant à la sécurité dans la région du sud-est du Nigeria, où des mouvements séparatistes ont été actifs par le passé.