En mini-tournée africaine, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a été reçu en audience jeudi, par le président nigérian Muhhamadu Buhari, à la State House. La conversation entre les deux hommes a porté sur la sécurité, la démocratie, la liberté religieuse, le changement climatique, les réformes de la police et d’autres questions.
Antony Blinken, a effectivement foulé le sol nigérian comme annoncé par la Maison Blanche le jeudi 11 novembre 2021. A Abuja, il a rencontré le président Muhammadu Buhari. « J’ai rencontré jeudi le secrétaire d’État américain Antony Blinken à la State House. Notre conversation a porté sur la sécurité, la démocratie, la liberté religieuse, le changement climatique, les réformes de la police et d’autres questions », a déclaré le président Buhari.
Le chef d’Etat du Nigéria, déclare avoir exprimé son appréciation sur le retrait récent du Nigeria de la liste de surveillance des pays violant la liberté religieuse, qui, selon le secrétaire Blinken, était « fondé sur des faits ». « Il y a en effet la liberté de culte et d’expression religieuse au Nigeria ; nous continuerons à réaffirmer au monde que personne n’est victime de discrimination au Nigéria sur la base de sa foi. Et nous allons travailler dur pour qu’il en soit ainsi ».
La sécurité au cÅ“ur des échanges
Les questions sécuritaires ont elles aussi, été abordées par le président Buhari et le secrétaire d’Etat américain Blinken. Au plan sécuritaire, Buhari a remercié le gouvernement américain d’avoir autorisé le Nigéria à se procurer du matériel militaire pour lutter contre le terrorisme, ainsi que pour la formation et le soutien technique apportés à l’armée nigériane. Tout cela, dit-t-il, « nous a aidés à stabiliser la situation dans le Nord-Est, et nous avons fait beaucoup de progrès depuis 2015. Nous faisons beaucoup pour la sécurité et les personnes impliquées apprécient nos efforts ».
Réitérant son appel au transfert d’eau inter-bassin nécessaire à la recharge du lac Tchad, Buhari a également souligné, sur les reformes de la police, le fait que le gouvernement fédéral est tenu d’attendre les résultats des groupes d’enquête mis en place par les gouvernements des États.