Au Niger, une taxe de 10 Francs a été instaurée sur les appels téléphoniques et les forfaits Internet par les autorités, en vertu d’une ordonnance du 21 décembre 2023 amendée et complétant une ordonnance antérieure créant le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP).
Brah Amadou, le vice-président du FSSP, a précisé que cette taxe s’appliquera à chaque appel téléphonique et à toute souscription aux forfaits voix et Internet par le biais des opérateurs mobiles tels que Airtel, Moov, Niger Télécom et Zamani. Concrètement, pour les appels, le prélèvement de 10 Francs sera effectué à partir de 12 Francs sur le crédit du client, tandis que pour les souscriptions aux forfaits, les prélèvements concerneront toutes les souscriptions dépassant 200 Francs.
Cette modification découle de considérations juridiques, notamment le constat qu’une ordonnance ne peut pas inclure un consentement préalable pour le prélèvement, selon les consultations avec des professionnels. De plus, la taxe a été mise en place après des discussions avec des acteurs de la société civile et des professionnels des médias.
Par ailleurs, Brah Amadou a souligné que l’objectif de cette taxe est de mobiliser des fonds pour le FSSP, citant des expériences similaires dans d’autres pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) où des mécanismes similaires ont été adoptés. Par exemple, au Burkina Faso, une taxe de 5% est prélevée sur toutes les souscriptions aux forfaits voix et Internet, tandis qu’au Mali, elle est de 10%.
C’est vraiment important de faire comme le Mali et le Burkina parce qu’on a les mêmes vices et on a presque tout en commun sur plusieurs plans. Mais, quand même il faut beaucoup sensibiliser la socété pour qu’elle ne le prend pas autrement car on est dans un même pays mais on n’a pas la même mentalité et même capassité de comprÄ—hension.
je suggère qu’on sensibilise au moins 60% de la population.