Le Mozambique a connu une journée de chaos mercredi 25 décembre, marquée par une évasion massive à la prison de haute sécurité de Maputo. Profitant de l’agitation provoquée par les troubles ayant éclaté à la suite de la victoire contestée du parti au pouvoir, le Frelimo, 1 534 détenus se sont échappés dans l’après-midi, selon Bernardino Rafael, chef de la police nationale.
L’établissement pénitentiaire, situé à une quinzaine de kilomètres de la capitale, a été submergé par la confusion. « 1 534 détenus se sont échappés », a confirmé M. Rafael lors d’une conférence de presse tenue dans la soirée. Cette évasion intervient au troisième jour de manifestations et violences déclenchées par les accusations de fraude électorale portées par l’opposition.
Les forces de sécurité ont immédiatement lancé une opération pour tenter de capturer les fugitifs, tandis que la population reste en état d’alerte. Cet incident montre l’instabilité croissante dans le pays, déjà marquée par des tensions politiques exacerbées.
Les autorités n’ont pas encore fourni de détails sur les circonstances exactes de l’évasion, mais cet événement illustre la gravité des troubles qui touchent le Mozambique.