Le Roi Mohammed VI du Maroc a annoncé, mardi 14 mars, la candidature conjointe du Maroc, avec l’Espagne et le Portugal, pour abriter la Coupe du Monde 2030.
« J’annonce devant votre assemblée, que le Royaume du Maroc a décidé, avec l’Espagne et le Portugal, de présenter une candidature conjointe pour abriter la Coupe du Monde 2030 », a affirmé le Roi Mohammed VI dans un message lu par Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports. C’était à l’occasion de la remise du Prix de l’Excellence de la Confédération Africaine de Football (CAF) pour l’année 2022 (CAF President’s Outstanding Achievement Award-2022), décerné au Souverain à Kigali, au Rwanda.
Cette candidature commune, sans précédent dans l’histoire du football, sera celle de la jonction entre l’Afrique et l’Europe, entre le nord et le sud de la Méditerranée, et entre les mondes africain, arabe et euro-méditerranéen, a noté le Souverain dans ce message, dont lecture a été donnée par Chakib Benmoussa. Le Souverain a également précisé que cette candidature sera celle du rassemblement autour du meilleur de part et d’autre, et la démonstration d’une alliance de génie, de créativité, d’expérience et de moyens.
Le trophée “CAF President’s Outstanding Achievement Award” a ainsi été remis par le Président de la FIFA, Gianni Infantino et le Président de la CAF, Patrice Motsepe, au ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa.
L’Ukraine finalement écarté
Cinq fois candidat peu heureux à l’organisation de la compétition (en 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026), le Maroc espère devenir le second pays du continent, après l’Afrique du Sud en 2010, à accueillir une Coupe du monde. Au lendemain de sa défaite face au trio Etats-Unis/Canada/Mexique pour l’organisation du Mondial 2026, le Maroc avait annoncé concourir pour l’édition 2030.
Au mois d’octobre 2022, c’est l’Ukraine qui avait indiqué vouloir recevoir l’événement mondial en partenariat avec l’Espagne et le Portugal. Une candidature symbolique acceptée dans un premier temps par les deux pays ibériques.
Mais Espagnols et Portugais ont retourné leur veste. D’après le média espagnol AS, leur accord avec les Ukrainiens a été remis en cause par des soupçons de corruption et de détournements de fonds portés sur le président de la Fédération Andriy Pavelko.