Les membres du G7 ont annoncé mardi leur intention de respecter leurs obligations respectives en lien avec le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
« Nous réitérons notre engagement envers le droit international humanitaire et respectons nos obligations respectives », ont déclaré les chefs de la diplomatie du G7 dans un communiqué commun, rapporté par RFI, publié à l’issue d’une réunion organisée près de Rome.
Le G7 regroupe le Canada, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon, l’Italie et les États-Unis. Cependant, il convient de noter que les États-Unis, à la différence des autres membres, ne reconnaissent pas à la CPI.
Pour rappel, le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant. Ils sont accusés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, liés aux opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza entre octobre 2023 et mai 2024.
Ces accusations incluent l’utilisation de la faim comme arme de guerre, la restriction d’accès à l’eau, à l’électricité et aux soins médicaux, ce qui aurait touché de manière disproportionnée les civils palestiniens.