Au Mali, l’armée a déclaré avoir détruit « deux véhicules transportant du matériel de guerre appartenant à des groupes armés terroristes ».
Dans un communiqué diffusé mardi 27 août, les groupes armés séparatistes au Mali ont reconnu la mort de sept de leurs membres à la suite d’une frappe de drone menée par l’armée malienne lundi, ciblant deux de leurs véhicules dans le nord du pays. De son côté, l’armée a confirmé avoir détruit ce même jour « deux véhicules chargés de matériel de guerre appartenant aux groupes armés terroristes », situés à environ 80 kilomètres au nord de la localité d’Anéfis.
Dimanche, d’après les séparatistes, un élu local et un responsable d’une ONG locale ont signalé que des frappes de drone avaient causé une vingtaine de morts, dont plusieurs enfants, à Tin Zaouatine, près de la frontière algérienne, où l’armée malienne et ses alliés russes avaient essuyé une lourde défaite fin juillet face aux séparatistes et aux djihadistes. L’armée, quant à elle, a affirmé avoir « neutralisé » dimanche une « vingtaine d’individus armés », précisant qu’il s’agissait de « cibles terroristes ».
Depuis 2023, les groupes armés séparatistes ont perdu le contrôle de plusieurs localités du Nord, suite à une offensive de l’armée malienne qui a abouti à la prise de Kidal, bastion de l’indépendantisme et enjeu stratégique majeur pour l’État central. Cette offensive dans le nord du pays a été marquée par de nombreuses allégations d’exactions contre la population civile par les forces maliennes et leurs alliés russes depuis 2022, ce que les autorités maliennes nient.