Au Mali, 5 civils ont été enlevés par des djihadistes dans la nuit du mercredi à jeudi, dans la région de Sikasso, au sud du pays et près de la frontière avec le Burkina Faso.
Seconde ville du Mali et une commune près de la frontière burkinabé, la ville de Sikasso est sous le choc de l’enlèvement de 5 civils travaillant dans la région. « Cinq ressortissants maliens travaillant pour une entreprise locale de BTP ont été enlevés par des terroristes circulant à motos à Blendio (localité à environ 100 km au nord-ouest de Sikasso) dans la nuit de mercredi à jeudi« , a déclaré un responsable sécuritaire ». De sources sécuritaires, des matériels de l’entreprises ont été brulés par les assaillants.
Cette nouvelle attaque intervient alors que les autorités maliennes ont officiellement pris la décision de discuter avec les deux leaders de groupes armés opérant dans le pays. En effet, le gouvernement de Bamako a annoncé mardi 19 octobre vouloir négocier avec la branche locale d’Al-Qaïda. Pour cela, les autorités maliennes ont mandaté la principale institution religieuse musulmane du pays. Une décision clivante, que Bamako justifie notamment par le fait que son allié, la France, en ferait tout autant lorsqu’il s’agit de libérer des otages. Une affirmation que la France réfute officiellement.