Au Mali, ce mercredi 5 avril 2023, le Parti social-démocrate africain (PSDA) sera devant le justice, pour un procès de dissolution. Une procédure dénoncée par plusieurs formations politiques.
Le Parti social-démocrate africain (PSDA), accusé de complot contre l’Etat et atteinte à la souveraineté nationale est assigné devant le Tribunal de la Commune II aux fins de dissolution. Après une première comparution devant le tribunal le mercredi 22 mars 2023, l’affaire a été renvoyée à ce mercredi 5 avril pour réplique de la partie en défense à savoir, le PSDA.
C’est le ministère malien de l’Administration territoriale qui est à l’origine de la procédure, après des propos tenus sur RFI par le président de ce parti. Le 30 octobre dernier, il y a cinq mois, Ismaël Sacko critiquait le Premier ministre Choguel Maïga, l’accusant notamment d’être « ingrat », « imbus » et « pleurnichard ». De quoi susciter l’ire de Bamako, qui considère que ces propos relèvent de l’ « insulte », de « l’atteinte à l’ordre public et à la souveraineté nationale », et demande donc la dissolution du parti.