Au Mali, la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CRNC) qui a fini son travail d’élaboration de l’avant-projet de la nouvelle loi fondamentale du pays, a remis ce mardi 11 octobre 2022, le document au président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta.
Au Mali, le Président de la Transition, le Colonel Assimi GOÃTA, a présidé, ce mardi 11 octobre 2022, la cérémonie de remise officielle de l’avant-projet de la Constitution du Mali et du rapport de fin de mission de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CRNC).
Selon le président de ladite commission, Fousseyni Samaké, l’élaboration de ce texte constitutionnel s’est faite en deux étapes. D’abord, il y a eu la consultation des forces vives de la Nation avec à la clé des visites de courtoisie, des correspondances adressées aux partis politiques et aux forces vives de la Nation, des séances d’écoutes et d’échanges avec les forces vives et les partis politiques et la création d’un site Web. La seconde étape a consisté à la rédaction de l’avant-projet de Constitution et du rapport de fin de mission.
Ce travail a permis à la commission d’obtenir un projet qui « répond aux aspirations profondes du peuple malien, exprimées lors des Assises nationales de la refondation », a affirmé M. Samaké. « Notre espoir commun d’une démocratie rénovée, ainsi que d’un État mieux organisé et àla hauteur des défis nationaux et internationaux reposent sur cet avant-projet de Constitution », a déclaré le colonel Goïta qui présidait la cérémonie de remise du document.
Cette nouvelle constitution sera soumise au vote lors d’un référendum le 19 mars 2023. Le 10 juin dernier, le président de la transition a annoncé la création d’une commission chargée d’élaborer une nouvelle constitution pendant une durée maximale de deux mois.
En 2017, l’ancien président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta avait annoncé un projet de révision constitutionnelle en nominant un comité d’experts ad hoc le 14 janvier 2017. Sous pression populaire à un an de la fin de son premier mandat, Ibrahim Boubacar Keïta avait renoncé à ce projet, présenté comme indispensable à la modernisation des institutions et à la mise en Å“uvre de l’accord de paix d’Alger.