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Mali: Amnesty alerte la Cour pénale internationale sur le massacre de Moura

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Amnesty International a attiré l’attention de la Cour pénale internationale sur le massacre de Moura, qui représente le plus meurtrier des actes de violence contre des civils depuis le début du conflit au Mali en 2012. Les forces armées maliennes et des militaires étrangers sont accusés d’avoir tué plus de 500 personnes, principalement lors d’une opération militaire de cinq jours dans le village de Moura en mars 2022.

Dans un rapport récent, le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies (HCDH) a révélé que les forces armées maliennes et des militaires étrangers sont responsables de la mort de plus de 500 personnes, la majorité ayant été sommairement exécutée lors d’une opération militaire à Moura, au centre du Mali.

Amnesty International a alerté la Cour pénale internationale sur ce massacre, considéré comme l’événement le plus meurtrier contre des civils depuis le début du conflit dans le pays. Selon Samira Daoud, Directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre à Amnesty International, les auteurs de ces tueries doivent être traduits devant un tribunal compétent.

Amnesty International a dénoncé l’impunité qui règne au Mali et les violences continues perpétrées par les parties belligérantes à l’encontre des populations civiles, en particulier dans la région centrale du pays. Les parties impliquées dans le conflit, y compris l’armée malienne et les groupes armés, sont tenues de respecter le droit international humanitaire. Les crimes dirigés contre les civils, tels que les exécutions extrajudiciaires, les viols et autres violences sexuelles, sont strictement interdits et doivent être condamnés.

Le Mali se défend

Les autorités maliennes ont réagi au rapport de l’ONU en contestant les allégations selon lesquelles des civils auraient été tués lors de l’opération à Moura. Elles ont ouvert une enquête contre la mission d’établissement des faits du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies, les accusant d’espionnage, d’atteinte à la sécurité de l’État et de complot extérieur.

Amnesty International souligne que les crimes documentés dans le rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies pourraient constituer des crimes de droit international. La présence signalée d’un groupe armé à Moura ne peut en aucun cas justifier les exécutions extrajudiciaires, les viols et les pillages commis par les forces armées maliennes contre les civils pris au piège. Il est crucial que les responsables de ces atrocités soient traduits en justice afin de mettre fin à l’impunité et de garantir la justice pour les victimes du massacre de Moura au Mali.

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