Depuis leur condamnation respectivement à 10 ans et à 20 ans de prison ferme, des voix ne cessent de s’élever pour exiger la libération du professeur Joël Aïvo et l’ancien ministre Reckya Madougou. Sur RFI ce mardi 22 Février, l’ambassadeur Eusèbe Agbangla a tranché la question.
Au cours de sa sortie médiatique mardi 22 Février, l’ancien ministre de l’économie et des finances, Komi Koutché a accusé le gouvernement du président Patrice Talon d’avoir fait condamner ses opposants dont Joël Aïvo et Reckya Madougou. En réponse à cette accusation, l’ambassadeur du Bénin près la France, Eusèbe Agbangla a fait savoir sur le même média que l’exécutif n’a pas d’implication dans le judiciaire. « Ce qui s’est passé est une affaire judiciaire« , a-t-il martelé.
Pas de grâce présidentielle pour les deux accusés
Alors qu’une certaine opinion penche pour la libération de ces deux acteurs politiques, l’ambassadeur du Bénin près la France n’envisage pas cette option. A le croire, accorder une grâce présidentielle serait faire obstacle à la justice.
« C’est une affaire de justice et nous sommes respectueux des décisions de justice » a-t-il fait savoir.
Le dernier mot revient donc au chef de l’Etat. Cèdera-t-il aux appels incessants pour la libération des opposants Joël Aïvo et Reckya Madougou ? Les jours à venir nous édifieront certainement.