L’état d’urgence est entré en vigueur dans huit régions du Burkina Faso ce jeudi 30 mars, dans le cadre de la lutte contre les attaques terroristes qui ont secoué le pays depuis 2015. Cette mesure renforce les moyens juridiques disponibles pour lutter contre le terrorisme dans ces régions.
Le Burkina Faso a été confronté à une vague d’attaques terroristes depuis 2015, qui ont entraîné de nombreuses victimes et forcé près de deux millions de personnes à se déplacer. Plus de 40% du territoire du pays échappe actuellement au contrôle de l’État. Les régions concernées par l’état d’urgence sont le Soum, la Tapoa, le Namentenga, le Bam, le Sanmatenga, ainsi que trois autres régions du Nord et de l’Est du pays.
La ministre de la Justice et des Droits humains, Bibata Nébié Ouédraogo, a expliqué que cette mesure permettrait de renforcer les moyens juridiques dans la lutte contre le terrorisme. Elle a souligné que l’état d’urgence couvrait 21 des 45 provinces du pays, représentant ainsi une large partie du territoire burkinabè.
La déclaration de l’état d’urgence est une réponse à la situation sécuritaire instable au Burkina Faso et aux attaques terroristes qui menacent la stabilité du pays. La communauté internationale continue de soutenir les efforts du gouvernement burkinabè pour rétablir la sécurité et protéger les populations civiles.