L’Ouganda se rapproche de la production de pétrole avec l’annonce de la ministre de l’Énergie et du Développement minier, Ruth Nankabirwa, selon laquelle, le premier baril de pétrole du pays est attendu d’ici la fin de 2025.
Malgré des retards dus aux préoccupations des ONG et de la société civile, les projets pétroliers et gaziers progressent en Ouganda, avec des travaux en cours pour un total de 457 puits et 35 plateformes. Lors d’une récente allocution devant le Parlement ougandais, la ministre de l’Énergie et du Développement minier, Ruth Nankabirwa, a annoncé que l’Ouganda est sur la bonne voie pour extraire son premier baril de pétrole d’ici la fin de 2025.
Onze puits ont déjà été forés, huit à Tilenga dans le Nord-Ouest et trois à Kingfisher dans l’Ouest, avec une capacité de production respective de 190 000 et 40 000 barils de pétrole par jour.
La construction des installations centrales de traitement est en cours dans les régions de Tilenga et Kingfisher, avec un achèvement prévu d’ici 2025. À ce jour, les travaux sont exécutés à 33 % à Tilenga et à 12 % à Kingfisher.
Les puits de développement et de production du champ Kingfisher ont été lancés en janvier 2023, suivis par ceux du projet Tilenga en juin de la même année. Dans le but de maximiser les profits des ressources naturelles, le gouvernement ougandais a attribué d’autres gisements à des entreprises pour l’exploration.
« Une politique nationale globale du pétrole »
Ruth Nankabirwa a détaillé : « Nous avons délivré des licences à Armor Energy Limited pour la région de Kanyawataba, à Oranto Petroleum Limited pour Ngassa Shallow et en profondeur, et plus récemment à l’UNOC pour le bloc Kasurubani et à DGR Global pour le bloc Turaco. »
La ministre de l’Énergie et du Développement minier travaille actuellement sur une politique nationale globale du pétrole pour optimiser l’utilisation des produits pétroliers et reconnaître les initiatives de transition énergétique.
L’Ouganda prévoit également la construction d’une raffinerie d’une capacité de 60 000 barils par jour à Kabaale, dans l’Est du pays. En ce qui concerne l’oléoduc d’Afrique de l’Est (EACOP), les travaux de génie civil ont commencé en août 2023, avec des plans d’action pour la réinstallation des personnes affectées par le pipeline.