Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé une condamnation catégorique envers le coup d’État orchestré au Gabon. Dans un appel à la retenue et au dialogue, il souligne l’importance de préserver les libertés fondamentales et appelle les forces de sécurité à protéger l’intégrité physique du président et de sa famille.
Le Gabon est en proie à une situation de crise marquée par un coup d’État qui renverse le président Ali Bongo. A l’instar de plusieurs autorités internationales, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné fermement ce coup de force militaire dans une déclaration forte. Son porte-parole, Stéphane Dujarric, a annoncé que le chef de l’ONU «condamne fermement la tentative de coup d’État en cours» et a appelé tous les acteurs impliqués à faire preuve de retenue et à favoriser le dialogue.
Antonio Guterres a exprimé sa préoccupation face aux résultats des élections annoncés dans un contexte où des violations graves des libertés fondamentales ont été rapportées. Il a clairement indiqué que la tentative de coup d’État actuelle ne constituait en aucun cas une solution à la crise post-électorale. Cette déclaration souligne l’engagement de l’ONU envers le maintien de la paix, de la démocratie et du respect des droits de l’homme.
Le secrétaire général a également appelé les forces de sécurité à garantir la sécurité physique du président de la République et de sa famille. Cette déclaration vise à prévenir toute violence contre les dirigeants légitimes du pays et à maintenir la stabilité dans une situation déjà tendue.
« Faites du bruit »
Pour rappel, des militaires menés par le chef de la garde présidentielle ont renversé le président Ali Bongo, quelques minutes après qu’il a été déclaré victorieux de l’élection présidentielle. Mis en résidence surveillée, Ali Bongo a appelé le peuple à la rescousse. « Faites du bruit », a-t-il déclaré. Alors que la Russie et la Chine se sont abstenues de condamner ce coup de force militaire, disant suivre avec préoccupation les évènements qui se déroulent à Librevielle, la France et l’Union Africaine sont allées loin dans leur déclaration, condamnant avec fermeté l’acte des putchistes.
L’ONU n’intervient que si les intérêts américains ou occidental et menacé mais si c’est le contraire elle n’intervient jamais ; votre ONU là est à revoir parce qu’on a l’impression que c’est une Organisation des Nations Dominées