Dans une déclaration du secrétaire d’État américain, signée par le porte-parole Ned Price, le gouvernement américain a condamné l’action du régime Buhari visant à interdire l’utilisation de Twitter au Nigeria.
Selon une déclaration du porte-parole du département américain, Ned Price, il est indiqué que « les États-Unis condamnent la suspension actuelle de Twitter par le gouvernement nigérian et les menaces subséquentes d’arrêter et de poursuivre les Nigérians qui utilisent Twitter. » « Les États-Unis sont également préoccupés par le fait que la Commission nationale de radiodiffusion du Nigeria a ordonné à tous les diffuseurs de télévision et de radio de cesser d’utiliser Twitter. »
« Restreindre indûment la capacité des Nigérians à rapporter, rassembler et diffuser des opinions et des informations n’a pas sa place dans une démocratie. La liberté d’expression et l’accès à l’information, en ligne et hors ligne, sont les fondements de sociétés démocratiques prospères et sûres. » « Nous soutenons le Nigeria dans sa quête d’unité, de paix et de prospérité. En tant que partenaire, nous appelons le gouvernement à respecter le droit à la liberté d’expression de ses citoyens en annulant cette suspension. », a indiqué l’ancien officier du renseignement, servant de porte-parole du département d’État des États-Unis.
Buhari a récemment pris l’initiative d’interdire la plateforme dans son pays après qu’elle a supprimé un tweet qui semblait menacer de violence, les manifestants séparatistes d’une région du pays où une guerre civile sanglante a été menée dans les années 1960, leur imputant les récentes violences dans la région. «Â Beaucoup de ceux qui se comportent mal aujourd’hui sont trop jeunes pour être conscients de la destruction et des pertes de vies qui ont eu lieu pendant la guerre civile nigériane. Ceux d’entre nous qui sont dans les champs depuis 30 mois, qui ont traversé la guerre, les traiteront dans la langue qu’ils comprennent », a tweeté Buhari.