L’Inde a pris des mesures judiciaires contre les pirates somaliens responsables du détournement d’un navire capturé en mer d’Arabie.
Selon des sources officieuses au sein des forces navales indiennes, le gouvernement indien a décidé de traduire en justice les 35 pirates somaliens arrêtés à bord d’un navire détourné au large de la Somalie le 16 mars dernier. Cette décision marque un changement de pratique, car auparavant, les pirates étaient généralement désarmés en mer après le sauvetage des navires détournés et de leurs équipages.
Les forces navales indiennes ont réussi à libérer le vraquier bulgare « Ruen », appartenant à la société « Navigation maritime bulgare » et naviguant sous pavillon maltais, après qu’il a été détourné le 14 décembre au nord de la mer d’Arabie. Depuis lors, l’Inde a maintenu une présence robuste dans la région, déployant au moins une douzaine de navires de guerre dans le golfe d’Aden et le nord de la mer d’Oman.
Cette initiative vise à aider les navires dans l’est de la mer Rouge, où plusieurs marines, dont celle des États-Unis, travaillent à sécuriser les routes maritimes attaquées par les militants houthis du Yémen. Les autorités indiennes ont indiqué que la marine maintient une surveillance continue de la région en utilisant des plates-formes aériennes et des informations recueillies auprès d’autres navires.
Le 20 mars, le président bulgare Roumen Radev a eu un entretien téléphonique avec son homologue indienne Droupadi Murmu. Il a exprimé sa gratitude envers les forces navales indiennes pour leur professionnalisme élevé lors de la libération du navire et de son équipage, comprenant sept marins bulgares.