Alain Lobognon a exprimé son désaccord quant à la proposition de lever les sanctions de la Cédéao et de l’Uemoa à l’encontre du Niger, du Mali et du Burkina Faso, membres de l’Alliance des États du Sahel.
Ces trois pays ont été soumis à des sanctions par la Cédéao à la suite de coups d’État. Alors que l’organisation sous-régionale envisage de lever ces sanctions, notamment à l’égard du Niger, qui est actuellement le seul encore sous embargo, Alain Lobognon a exprimé son désaccord.
Selon l’ancien ministre ivoirien des Sports, cette action affaiblira la Cédéao. En effet, Alain Lobognon met en garde contre le risque de créer un précédent néfaste pour l’État de droit au sein de la CEDEAO. De plus, il souligne qu’une telle démarche rendrait difficile de retenir d’autres pays au sein de ces organisations qui pourraient demander à les quitter au nom des intérêts de leurs citoyens. Aussi, il alerte sur le fait qu’il n’est pas judicieux de se fragiliser internement pour le bien-être des autres.
L’ancien cadre du GPS de Guillaume Soro est catégorique : soit ces pays respectent les règles des organisations régionales, soit ils choisissent de les quitter. Selon les dernières informations, les chefs d’État de la Cédéao devraient se réunir en sommet extraordinaire à Abuja samedi prochain. Sauf changement de situation, ils devraient entériner la levée des sanctions contre le Niger.