Ce dimanche 18 juin, les Maliens se prononçaient par référendum sur un projet de nouvelle constitution. Un premier vote ayant valeur de test depuis l’avènement de la junte il y a trois ans.
Environ 8,4 millions de Maliens étaient appelés, dimanche 18 juin, pour dire oui ou non à un projet de nouvelle Constitution. Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a été parmi les premiers à voter à Kati, près de Bamako. «Je suis convaincu que ce référendum ouvrira la voie à un Mali nouveau, un Mali fort, un Mali efficace, un Mali au service du bien-être de la population», a-t-il dit.
Mais les remontées du reste de ce vaste pays indiquent que, comme prévu, les groupes armés du nord ont fait barrage à la consultation dans la ville stratégique de Kidal. D’autres localités sont restées sans bureau de vote à cause de l’insécurité.
#Mali-Elections : 1- Vote timide mais calme à +sieurs endroits . 2- matériel électoral généralement en place. 3-À Tombouctou des électeurs n'ont pas eu leurs cartes. 4-Pas de vote dans la rég de Kidal et dans +sieurs autres localités du nord. 5-A Aguelok manif anti- référendum.
— Serge Daniel (@sergedanielinfo) June 18, 2023
Parmi les changements par rapport à la Constitution de 1992, l’acceptation ou non d’un renforcement des pouvoirs présidentiels est l’un des points importants de la consultation. Les détracteurs du projet le décrivent comme taillé sur mesure pour un maintien des militaires au pouvoir au-delà de la présidentielle prévue en février 2024, malgré leur engagement initial à rétrocéder la place aux civils après les élections.