La star africaine du reggae Alpha Blondy a également donné son point de vue sur la situation du Mali et sur les sanctions de la CEDEAO contre ce pays. Il a condamné ces sanctions et s’en est pris à l’organisation.
Pour Alpha Blondy, « les sanctions contre le mali sont arbitraires et injustes ». « Vous dites que la junte militaire prend les maliens en otage mais vous, les Présidents de la CEDEAO, avec vos sanctions, vous faites pire », a assuré l’artiste dans un poste sur sa page Facebook. « Je voudrais m’adresser aux chefs d’Etat de la CEDEAO », a-t-il dit ; « ces sanctions que vous avez adopté contre le Mali est un aveu de votre impuissance. Les malien n’ont pas à être victimes de votre incapacité à trouver une solution aux problèmes djihadistes auquel le mali fait face », a martelé Blondy.
L’homme de la musique ne s’est pas arrêté en si bon chemin et a également indiqué que « vous aurez du mal à fait comprendre aux gens que ce n’est pas la France qui vous a dicté cette attitude par rapport à son problème avec le Mali et Wagner ». Notons que la France est en pleine crise diplomatique avec le Mali après que ce dernier a décidé de coopérer militairement avec la Russie avec le déploiement de plusieurs instructeurs russes dans le pays, que Paris considère comme un recours à des mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner.
« Les maliens n’ont pas à payer le prix de votre incapacité à gérer un problème africain, un problème domestique », a insisté l’ivoirien en exhortant les présidents des pays membres de la CEDEAO à « réviser votre copie ». Alpha Blondy estime qu’au lieu de sanctionner le Mali, les pays de la CEDEAO devraient participer militairement à l’aider à chasser les terroristes du pays en fournissant des troupes et une coordination dans les combats.
La colère de l’artiste est partie du fait que la CEDEAO et l’UEMOA ont sanctionné dimanche, le Mali en décidant de fermer ses frontières avec le pays et de geler ses avoirs dans les banques centrales et commerciales dans les pays membres. Le Mali a d’ailleurs condamné ses sanctions et a rappelé ses ambassadeurs dans ses pays.