Dans un communiqué publié dimanche, la Société des journalistes (SDJ) de RFI a « condamné » la suspension de l’antenne au Burkina Faso. Elle déclare que « cette décision est basée sur une lecture erronée du travail de nos journalistes ».
Le Burkina Faso a ordonné ce 3 décembre «la suspension immédiate et jusqu’à nouvel ordre» de Radio France Internationale (RFI), lui reprochant notamment d’avoir relayé un «message d’intimidation» attribué à un «chef terroriste», a annoncé le porte-parole du gouvernement burkinabè. Une décision vivement déplorée par la direction de RFI et la Société des journalistes (SDJ) de RFI.
« La direction de RFI déplore vivement cette décision et s’élève contre les accusations totalement infondées mettant en cause le professionnalisme de ses antennes » a déclaré RFI. « Cette coupure est intervenue sans préavis et sans que soient mises en Å“uvre les procédures prévues par la convention de diffusion de RFI établie par le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso. » a écrit le média.
« Nous regrettons vivement cette annonce, basée sur une lecture erronée du travail de nos journalistes. Il nous apparaît important de rappeler que les priorités de RFI sont, et ont toujours été, la pluralité des points de vue et des personnes à qui elle donne la parole, de même qu’un travail de terrain fidèle, scrupuleux, et un attachement sans faille à la liberté d’informer. » peut-on lire dans le communiqué de SDJ de RFI. » À aucun moment, la qualité de leur travail n’est remise en cause ».