Les États-Unis et le Royaume-Uni ont imposé des sanctions ciblées contre les autorités du Hamas. Il s’agit notamment, des interdictions de voyager et des gels d’avoirs. Cette démarche vise à affaiblir l’organisation et à entraver ses activités à Gaza et au-delà.
Dans un communiqué conjoint publié mardi par le ministère britannique des Affaires étrangères, le Royaume-Uni et les États-Unis ont, annoncé des sanctions à l’encontre de quatre hauts dirigeants du Hamas, dont Yahya Sinwar, leader politique du groupe à Gaza, et Mohammed Deif, commandant des Brigades Izz al-Din Al-Qassam. Ces mesures comprennent des interdictions de voyager, des gels d’avoirs, et des embargos sur les armes, constituant une escalade significative dans la pression exercée sur l’organisation déjà désignée comme terroriste par les deux nations.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a souligné l’engagement continu à utiliser tous les moyens disponibles pour perturber les activités du Hamas. Le Royaume-Uni dit travailler de concert avec les États-Unis et d’autres alliés pour isoler le Hamas sur la scène mondiale. Les sanctions ciblées visent également Musa Dudin, un responsable du Hamas basé en Cisjordanie, Abdelbasit Hamza, un financier basé au Soudan, et Nabil Chouman, impliqué dans le financement du groupe depuis le Liban.
Parallèlement, le gouvernement britannique a réitéré son soutien aux « pauses humanitaires » visant à faciliter l’acheminement de l’aide vers Gaza, où les combats persistent, déclenchés par l’attaque du Hamas en octobre 2023.
Depuis l’attaque coordonnée du Hamas début octobre, l’Israel a lancé une vaste offensive pour en découdre avec cette branche armée de la Palestine. Une opération terrestre de l’armée israélienne est en cours avec de multiples frappes aériennes. Les derniers bilans de ce conflit font état de milliers de morts et de blessés.