Les États-Unis ont lancé un appel pressant à l’arrêt des ventes d’armes au Soudan. Washington s’inquiète pour une menace imminente d’un massacre à grande échelle dans la région occidentale du Darfour, où un génocide a eu lieu il y a 20 ans.
L’ambassadrice américaine aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a mis en garde contre la répétition de l’histoire tragique du Darfour. Cette déclaration intervient dans un contexte où, la ville d’El Fasher, dernier bastion non tenu par des forces paramilitaires, se trouve au bord du précipice d’une catastrophe humanitaire. Les forces paramilitaires soutenues par le gouvernement ont été accusées de dévastation et de préparation imminente d’une attaque sur la ville.
Les États-Unis ont exhorté tous les pays à cesser de fournir des armes aux parties belligérantes, conformément à l’embargo sur les armes décrété par l’ONU.
La guerre civile au Soudan, qui dure depuis plus d’un an, a déjà causé plus de 14 000 morts, des dizaines de milliers de blessés et a déplacé des millions de personnes de leurs foyers.