Au cours de la rencontre qu’il a eu le mardi 6 Décembre dernier avec les secrétaires généraux des organisations syndicales et le patronat sur la revalorisation des salaires, le président Patrice Talon a mis en garde contre l’emploi au noir.
L’emploi au noir sera bientôt réprimé. C’est l’une des choses que l’on peut retenir des échanges initiés par le président Patrice Talon avec les organisations syndicales sur la revalorisation des salaires.
Au cours des discussions, le président Patrice Talon a évoqué la nécessité d’augmenter le salaire mensuel interprofessionnel garanti (SMIG) à la hauteur de tous les employeurs afin de leur permettre de payer leurs employés conformément aux exigences légales. En faisant cette proposition au patronat, le président Patrice Talon avait en visé l’emploi au noir.
« Nous avons dit que l’emploi au noir est puni par la loi. Nous allons bientôt commencer par sévir« , a affirmé le président de la République qui semble déterminer à faire respecter la loi aux employeurs. A l’en croire, tous ceux qui ont des employés de maison, non déclarés, « bientôt vont devoir en répondre ».
La rencontre du mardi 6 Décembre avec le patronat a permis d’augmenter le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est passé de 52.000 francs cfa à 40.000 francs cfa à compter du 1er Janvier 2023. Ainsi, tout employeur qui payeront moins de ce minimum se verra imposer la rigueur de la loi.