Le parti Union Progressiste fait des législatives de 2023, un défi majeur. Selon Abraham Zinzindohoué, « le baobab géant « travaille de façon minutieuse et souterraine pour confirmer sa suprématie dans le microcosme politique du pays.
En 2023, le Bénin sera aux urnes pour renouveler son parlement. Le parti Union Progressiste du président Bruno Amoussou envisage avec beaucoup de sérieux ce scrutin qui constitue un test de suprématie pour le parti.
Premier grand parti politique au regard des résultats des dernières élections, le parti Union Progressiste, l’un des grands blocs de la mouvance présidentielle travaille à confirmer sa position dans l’environnement politique béninois. Selon l’ancien président de la cour suprême, Abraham Zinzindohoué, le calme de l’UP sur le terrain ne signifie pas que le parti ne prépare pas cette compétition électorale.
« L’Up ne fait pas dans la politique spectacle. Nous travaillons dans le peuple. Nous allons vers les femmes et les jeunes. Nous mettons le peuple en branle et les gens nous observent« , affirme-t-il dans un entretien dimanche dernier
Contrairement à son frère consanguin, le parti Bloc Républicain qui fait sur le terrain des recrutements tapageuses, l’Union Progressiste a fait l’option de la discrétion, indique l’ancien président de la commission de l’UEMOA. « Nous travaillons méthodiquement. Nous voulons être premiers sur les 6 partis qui s’annoncent pour les prochaines échéances« , précise-t-il.
2023, un tournant décisif dans la vie politique béninoise
L’échéance électorale de 2023 constitue pour Abraham Zinzindohoué, un carrefour important dans la vie politique du pays. Selon lui, c’est cette année-là que « les réformes actées par le président Patrice Talon prendront corps et nous conduiront aux élections générales de 2026″.
Les députés qui seront élus à l’issue des législatives de 2023, auront un mandat de 3 ans qui prendra fin en 2026, année où seront organisées les élections générales.