Au cours de son discours d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’assemblée nationale pour le compte de l’année 2022, le président de l’institution parlementaire a exhorté les partis politiques qui affûtent leurs armes pour les législatives de 2023, à respecter les prescriptions des institutions impliquées dans l’organisation desdites élections.
La huitième législature a abordé hier jeudi 27 Octobre 2022 son dernier virage avec l’ouverture des travaux de la deuxième session ordinaire de l’année 2022 et la dernière de la mandature en cours. Dans son discours d’ouverture qui a tout l’air d’un discours bilan, le président de l’assemblée nationale, Louis Vlavonou n’a pas omis les élections législatives en cours de préparation. Son souhait est de voir se dérouler ces élections dans une atmosphère festive. Aussi invite-t-il les partis politiques et les citoyens à travailler pour la paix et à faire des législatives de 2023, une occasion de fête.
« Dans la perspective des élections législatives du 08 janvier 2023, je voudrais inviter toute la classe politique, ainsi que nos populations à suivre scrupuleusement les prescriptions de la loi et à se conformer aux consignes des structures impliquées tout au long du processus, en l’occurrence, la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale autonome (CENA) et l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP)« , a recommandé le président Louis Vlavonou.
L’acteur politique de la mouvance au pouvoir et membre fondateur du parti Union Progressiste devenu union progressiste le renouveau, émet le vÅ“u, comme c’est le cas depuis l’historique conférence des forces vives de la Nation, de voir la compétition de 2023, se limite au terrain politique et qu’elle se déroule dans une ambiance festive et conviviale, empreinte des valeurs de tolérance, de solidarité et de paix si chères à la démocratie béninoise.
Il faut rappeler que la déclaration des dossiers de candidature pour le compte desdites élections est officiellement lancée ce vendredi 28 Octobre 2022. Au niveau des états majors de certains partis politiques, on peine à boucler les dossiers de candidature du fait des difficultés de certains candidats à obtenir leur quitus fiscal, l’une des pièces maitresses du dossier de candidature.