L’aumônerie des cadres et personnalités politiques de l’Eglise catholique a organisé il y a quelques jours des assises en vue des élections législatives inclusives, transparentes et apaisées en Janvier 2023. Au cours des différents panels qui ont meublés les travaux, le chef de fil de l’opposition, Paul Hounkpè a adressé des doléances à la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).
Le secrétaire exécutif du parti forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) s’est en effet entre autres préoccupé de la gestion de la campagne médiatique et la diffusion numérique des informations électorales au cours les législatives du 08 Janvier prochain.
« Il faut être impartial. C’est là où nous vous attendons« , a plaidé Paul Hounkpè
A la préoccupation du chef de fil de l’opposition, Julien Akpaki, secrétaire général de la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) présent à ces échanges a fait observer que dans le cadre des élections au Bénin, la HAAC, en vertu de ses prérogatives en matière de gestion de la campagne médiatique, prend les dispositions nécessaires pour canaliser l’activité des organes de presse en période électorale.
« Lorsque vous allez enregistrer, les dispositions disent que la Haac est chargée d’un suivi déontologique. En temps ordinaire comme en temps électoral, elle est chargée de faire respecter la déontologie en matière d’information. Son représentant se doit d’attirer l’attention du directeur de l’organe sur le respect des dispositions. C’est lui qui est responsable devant la loi. On veillera prochainement, pour voir s’il y a excès, et s’il y a zèle« , a précisé le secrétaire général de la HAAC.
Selon lui, la mission constitutionnelle de la Haac est d’abord d’assurer la liberté et la protection de la presse, de veiller au respect de la déontologie en matière d’information, et à l’accès équitable des partis politiques, des associations et des citoyens aux moyens de l’information et de la communication, et de garantir l’utilisation équitable et appropriée des organismes publics de presse, et de communication audiovisuelle par les institutions.
Julien Akpaki a répondu aussi à d’autres préoccupations des partis politiques notamment l’organisation des débats contradictoires. Pour le secrétaire général de la haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication, l’exercice est plus aisé pour la présidentielle que pour les élections de proximité.
Le représentant de la HAAC à cette assise précise par ailleurs qu’il revient aux partis politiques de choisir la forme journalistique de leur intervention médiatique, soit des messages, soit des débats, et d’en informer la Haac au plus tôt, pour qu’elle en informe à son tour les organes sélectionnés dans le cadre de la campagne.