La Commission électorale nationale autonome (Céna) a reçu ce mardi 08 novembre 2022, la liste électorale informatisée (LEI). Confectionnée par l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (Anip), cette liste servira dans le cadre des élections législatives de janvier 2023.
La LEI transmise à la Céna comporte une « population électorale brute estimée à 6 600 572 répartis dans 7986 centres de vote. », a indiqué Cyrille Gougbédji, gestionnaire mandataire de l’Anip. La liste électorale informatisée est l’aboutissement d’un processus exécuté en plusieurs phases par l’Anip.
Après la correction des irrégularités soulevées lors de la phase d’affichage, plusieurs acteurs s’accordent pour dire que la liste actuelle est acceptable. Le président de la Céna se dit rassuré en ce qui concerne les résultats des travaux de l’Anip. « Nous avons apprécié la méthodologie que vous avez utilisée. Nous avons aussi apprécié les résultats de l’audit effectué sur la liste et dont les retours sont rassurants. », a déclaré Sacca Lafia.
La liste est acceptable, mais le président du Front des Organisations Nationales Association de Lutte contre la Corruption (Fonac) ne dort pas sur ses lauriers. Pour éviter des contestations après vote, Jean-Baptiste Elias recommande :
- d’éviter des votes en lieu et place d’autres personnes ;
de permettre à ce que toutes les personnes devant produire des pièces nécessaires pour les candidats éventuels puissent le faire, en vue d’éviter des difficultés aux postes électoraux ; - de veiller à éviter le vote des mineurs, étant donné qu’on n’a pas pu accéder à la base pour y constater la présence ou non des mineurs ;
- d’éviter le vote des étrangers et le vote en lieu et place des morts.
Pour finir, Jean-Baptiste Elias propose la proclamation des grandes tendances poste de vote par poste de vote par la Céna, la proclamation des résultats définitifs poste de vote par poste de vote par la Cour constitutionnelle et que le gouvernement puisse prendre des dispositions légales en vue de corriger les difficultés et insuffisances de la loi électorale.