Lors d’un échange téléphonique entre le président iranien Ebrahim Raïssi et Vladimir Poutine, ce dernier a reçu le soutien total de l’Iran, selon un communiqué officiel du Kremlin. Cette déclaration intervient deux jours après une tentative avortée de rébellion armée menée par le groupe Wagner en Russie.
Dans une conversation téléphonique entre le président iranien Ebrahim Raïssi et son homologue russe Vladimir Poutine, le dirigeant iranien a exprimé «son soutien entier» à Poutine, selon un communiqué officiel du Kremlin. Cette déclaration souligne la solidarité entre les deux pays, qui entretiennent des relations étroites depuis de nombreuses années.
L’appel entre les deux chefs d’État a eu lieu deux jours après qu’une rébellion armée menée par le groupe Wagner, une société militaire privée russe, ait été avortée en Russie. Bien que les détails exacts de cette tentative de rébellion soient encore flous, l’incident a suscité des inquiétudes quant à la stabilité intérieure de la Russie.
Le soutien total exprimé par le président Raïssi à Poutine est un signal fort de l’alliance et de la coopération étroite entre l’Iran et la Russie. Ces deux pays ont régulièrement cherché à renforcer leurs liens politiques, économiques et militaires au fil des ans. En effet, ils ont souvent coopéré sur des questions régionales sensibles, notamment en soutenant le régime syrien dans sa guerre civile.
L’appui de l’Iran à Poutine dans ce contexte délicat peut également être interprété comme une affirmation de la volonté de l’Iran de maintenir des relations solides avec ses alliés, malgré les défis et les pressions internationales auxquels ils sont confrontés. L’Iran, en proie à des tensions avec plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, pourrait chercher à renforcer ses alliances stratégiques pour faire face aux pressions externes.
La déclaration du président Raïssi est également une indication claire de la position de l’Iran concernant les événements internes à la Russie. En exprimant son soutien à Poutine, l’Iran montre qu’il respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Russie, et qu’il considère l’incident impliquant le groupe Wagner comme une affaire interne.