La CEDEAO pourrait maintenir les sanctions contre le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ou les corser lors du sommet de ce vendredi. Une décision qu’a laissé entrevoir le président de l’organisation Nana Akufo-Addo dans son allocution d’ouverture du sommet.
Dans son allocution d’ouverture de la cinquième réunion extraordinaire de l’autorité de la CEDEAO sur la situation politique en Guinée, au Burkina Faso et au Mali, le président de l’organisation Akufo-Addo, a qualifié ces pays d' »États membres récalcitrants » et a appelé à des « décisions rapides et appropriées sur la voie à suivre ».
Cette allocution a été très brève (une minute) alors qu’Addo est connu pour des discours d’au moins quatre minutes. Cela en dit long sur la séance qui se tient. Il a remercié ses collègues pour leur participation à la cinquième réunion extraordinaire de l’instance des chefs d’Etat de la CEDEAO et les situations politiques du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso et a déclaré la réunion dûment ouverte.
Selon le président ghanéen, la présence de ses pairs à cette rencontre, est une indication claire de leur détermination à assumer les responsabilités pour la sécurité de la CEDEAO. Les chefs d’États sont passés directement à une session fermée après les propos du président Akufo-Addo.