Le Nigeria devient officiellement le seizième pays à rejoindre le Fonds de Développement des Exportations en Afrique (FEDA), une filiale de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), dans le but de promouvoir des stratégies d’investissement à impact.
Le Nigeria a officialisé son adhésion au Fonds de Développement des Exportations en Afrique (FEDA). La signature de l’accord d’établissement de cette adhésion a été faite à Kigali, au Rwanda. L’élargissement de la liste des membres du FEDA souligne son rôle essentiel dans la fourniture de capitaux à long terme aux économies africaines, avec un accent stratégique sur l’industrialisation, le commerce intra-africain et les exportations à valeur ajoutée. Cette nouvelle adhésion du Nigeria est considérée comme importante pour amplifier le champ d’action et la mission du FEDA.
Avec trois décennies depuis la création d’Afreximbank au Nigeria, la signature de l’accord d’établissement du FEDA par la nation ouest-africaine est appelée à ouvrir la voie à sa ratification dans les délais prévus. Ceci, à son tour, devrait renforcer les interventions du FEDA au sein du Nigeria, selon les principaux dirigeants.
Benedict Oramah, Président d’Afreximbank, a exprimé sa gratitude envers la République fédérale du Nigeria pour la signature de l’accord d’établissement du FEDA. Cette étape importante renforce davantage le partenariat solide entre Afreximbank et le Nigeria, l’un des principaux soutiens de la Banque. Ce partenariat est également destiné à stimuler les investissements dans des secteurs clés du développement du Nigeria.
En tant que filiale d’Afreximbank, le Fonds de Développement des Exportations en Afrique est positionné pour fournir des capitaux propres, des quasi-capitaux propres et des capitaux d’emprunt afin de combler le déficit de financement de plusieurs milliards de dollars nécessaire à la transformation du secteur du commerce en Afrique. Sa stratégie d’investissement multisectorielle le long de la chaîne de valeur du commerce intra-africain promet de dynamiser l’économie continentale et d’ouvrir de nouvelles opportunités de croissance et de développement.