Le gouvernement nicaraguayen a annoncé vendredi la rupture de ses relations diplomatiques avec Israël, en réaction à ce qu’il a qualifié de « génocide brutal » perpétré par l’État hébreu contre le peuple palestinien.
Cette décision fait suite à une demande des députés de l’Assemblée nationale, qui ont adopté une motion de condamnation lors d’une session spéciale marquant le premier anniversaire du conflit dans la bande de Gaza. Cette motion dénonce « la poursuite du génocide, de la cruauté, de la haine extrême et de l’extermination par le gouvernement israélien », précise le communiqué officiel.
Le Nicaragua affirme que cette mesure est prise « en solidarité constante » avec le peuple et le gouvernement palestiniens et conforme aux principes du droit international ainsi qu’aux conventions encadrant les relations interétatiques.
Par ailleurs, le gouvernement d’Ortega a renouvelé son appel au respect des résolutions des Nations Unies en faveur d’un État palestinien « libre, souverain, indépendant et autodéterminé ». Le communiqué exprime également une « profonde compassion » à l’égard des familles israéliennes, confrontées à « la brutalité excessive et à la haine » de leur gouvernement.