Alors que le Mali et la France sont divisés sur un probable accord pour l’intervention de la société militaire russe, Wagner, à Bamako, le chef de la diplomatie marocaine a réitéré lundi, la doctrine claire du Royaume à savoir, la non ingérence.
Le ministre des affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a rencontré son homologue marocain, Nasser Bourita, à Rabat, le lundi 11 octobre 2021. L’occasion a été saisie par les deux diplomates pour exhiber leur volonté à raviver la coopération entre leurs pays. Les mécanismes de la relation entre les deux pays seront réactivés, selon Nasser Bourita.
Le Mali est la troisième destination des investissements du Maroc en Afrique, a rappelé le diplomate marocain, ajoutant que le Mali est également le second bénéficiaire des bourses de formation marocaines et c’est un partenaire commerciale important du Royaume. Il a par ailleurs, réitéré la doctrine claire du Royaume à savoir, « celle de ne pas s’ingérer dans les affaires internes des pays et de faire confiance au génie des peuples ».
Cette déclaration de Nasser Bourita intervient après celle de l’Algérie qui ne cautionne pas l’ingérence de la France au Mali. En effet, le Mali s’apprête à s’offrir les services des paramilitaires de la société privée russe, Wagner, afin de combler le vide sécuritaire qu’aurait laissé le départ des forces françaises de Barkhane. Une chose que Paris ne voit pas de bon Å“il et appelle les autorités maliennes à renoncer à un éventuel accord pour l’arriver de Wagner à Bamako.