Michel Alokpo, acteur de la société civile et secrétaire général du cadre de concertation des confessions religieuses, a évoqué la situation du CCCR depuis l’avènement du régime de la rupture et du nouveau départ.
Révérend Pasteur, ex-greffier au tribunal de Cotonou et Président de l’ONG Jeunesse en Mission Bénin, secrétaire général et porte-parole du cadre de concertation des confessions religieuses du Bénin, Michel Alokpo ne rate aucune occasion pour apprécier la gouvernance du président Patrice Talon.
Interrogé sur l’état de la société civile, le pasteur pense qu’au Bénin, la société civile ne se porte pas très bien. « Si certains membres influents de cette société civile sont devenus membres influents de la mouvance présidentielle, comme par exemple Joseph Djogbénou et consorts qui ont pris goût à la politique, pensez-vous que notre société civile peut tenir devant un régime de la ruse et de la rage ? Tous sont allés à la rivière de la rupture et du nouveau départ. Pour moi, c’est dommage, mais il y a un temps pour tout et le peuple observe », a-t-il expliqué.
Vers la dissolution du CCCR ?
Et visiblement, c’est selon lui, l’une des raisons qui pourraient expliquer les crises observées au sein du cadre de concertation des confessions religieuses.
« Le (CCCR) du Bénin n’a pas été dissout sous le régime Talon mais a été victime de la gouvernance Talon à travers les comportements de certains membres proches du pouvoir de la rupture », a déploré Michel Alokpo. Selon lui, la barque CCCR a été secouée à un moment donné, mais elle tient toujours grâce au Créateur, le Dieu de l’univers. « Ps 34v 20 : le malheur atteint souvent le juste mais l’Éternel l’en délivre toujours », a-t-il ajouté.
Toutefois, Michel Alokpo rassure que le cadre de concertation des confessions religieuses du Bénin n’a donc pas été politisé. « Notre cadre de concertation n’est nullement politisé. Ce sont certains hommes qui sont politisés et qui s’opposent à la vérité parce qu’ils prennent des jetons à la présidence », a-t-il rassuré. Dans cet entretien, Michel Alokpo s’est aussi prononcé sur la création du cadre de concertation de l’opposition béninoise.