Au sommet extraordinaire des chefs d’États de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui s’est tenu dimanche 7 novembre à Accra, au Ghana, la vice-présidente du Bénin, a été ferme par rapport au retour à l’ordre constitutionnel au Mali et en Guinée. Une position du Bénin, également partagée par les 15 pays membres qui ont en effet décidé de durcir les sanctions individuelles contre les militaires au pouvoir dans les deux pays.
Réunie à Accra au Ghana pour discuter de la situation du Mali et de la Guinée, les chefs d’États de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont décidé de hausser le ton. Pour le Bénin, un retour à l’ordre constitutionnel au Mali et en Guinée est une condition sine qua non à laquelle les autorités militaires de ces deux pays devront se soumettre.
« Mon pays, le Bénin est fermement attaché à la solidarité, à la fraternité, à la paix, à la démocratie, à l’État de droit et au progrès individuel et collectif des États, dans notre sous-région. C’est pourquoi le retour à l’ordre constitutionnel au Mali et en Guinée est, pour nous, un impératif. Nous n’avons d’ailleurs pas d’autres options » a déclaré Mariam Chabi Talata, la vice-présidente de la République du Bénin, rapporté par le quotidien « La Nation ». « A défaut de satisfaction de ces exigences à la date indiquée, que toutes relations entre les autorités maliennes de transition et la Cedeao soient suspendues », a ajouté celle qui est également la Grande chancelière de l’ordre national.
A l’issue de la rencontre, les 15 pays membres ont décidé de durcir les sanctions individuelles contre les militaires au pouvoir dans les deux pays. Dans les deux pays, la CEDEAO réclame la même chose : une transition courte, et surtout l’organisation d’élections le plus rapidement possible. Mais, le Bénin, par la voix de sa vice-présidente a suggéré la nomination d’un médiateur pour la Guinée mais aussi la libération de l’ex président Alpha Condé.
« Le Bénin suggère que notre sommet décide de nommer un médiateur comme ce fut le cas pour le Mali, en vue de la facilitation des échanges entre les parties ; d’exiger des autorités guinéennes de transition, la proposition et la publication d’un calendrier électoral précis permettant le retour rapide à l’ordre constitutionnel ; d’exiger la libération du président Alpha Condé », a déclaré Mariam Chabi Talata.
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil?
Félicitations Mme Talata la vice-présidente de mon pays le beau Benin cela est tres facile cun officier de l’armée se lève un matin pour enlever un président comme un chameaux de son siège surtout quand ce dernier a été élu démocratiquement cest inadmissible et un danger permenant pour tout les pays qui accepte ces bavures vive le président Talon Mme La vice et tout son gouvernement