L’astronaute français Thomas Pesquet est rentré sur Terre dans la nuit de lundi à mardi, après un séjour de six mois en orbite dans la Station spatiale internationale.
Fini les tweets et les nombreuses photos de la Terre publiées depuis l’espace. L’astronaute Thomas Pesquet a conclu mardi avec succès sa deuxième mission spatiale, après un atterrissage réussi au large des côtes de Floride, et fait route pour l’Europe où l’attend une longue période de réadaptation à la gravité terrestre.
Huit heures après s’être désamarrée de la Station spatiale internationale à 400 km d’altitude, la capsule Dragon de SpaceX, qui transportait trois autres astronautes (deux Américains et un Japonais), a opéré une vertigineuse descente vers la Terre, freinée par l’atmosphère puis par d’immenses parachutes. Elle a atterri en douceur dans le Golfe du Mexique à 03H33 GMT mardi, soit à l’aube en France.
Roussie par les températures extrêmes expérimentées durant sa chute, elle a été hissée à l’aide d’une grue sur un navire posté en mer à proximité. L’écoutille de Dragon a été ouverte, et les premières images de Thomas Pesquet l’ont montré, encore assis à bord dans sa combinaison spatiale, brandir un pouce en l’air.
Les astronautes en ont ensuite été extraits un par un, Thomas Pesquet en dernier. Comme les autres, il a d’abord été placé sur un brancard par mesure de précaution. « Thomas semblait en bonne forme », s’est félicité auprès de l’AFP Josef Aschbacher, le directeur de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui a recruté le Français en 2009. « Notre médecin et nos assistants qui l’ont accueilli nous ont dit que tout allait très bien », a ajouté Philippe Willekens, directeur de la communication de l’ESA.