Le président de la République d’Arménie, Vahagn Khatchatourian, a récemment signé la ratification du statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), une décision qui n’a pas été sans controverse étant donné les relations tendues avec la Russie, alliée traditionnelle de l’Arménie.
Malgré ses tensions avec la Russie, l’Arménie a acté son adhésion à la Cour Pénale Internationale (CPI). La signature de la loi concernant la ratification du statut de Rome de la CPI a eu lieu le 13 octobre. Cette décision marque un tournant significatif pour l’Arménie en matière de justice internationale.
L’adhésion à la CPI permet à l’Arménie de devenir membre d’une juridiction internationale qui vise à enquêter sur et à poursuivre les individus accusés de crimes de guerre, de génocide, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves du droit international. En tant que membre de la CPI, l’Arménie s’engage à coopérer pleinement avec la Cour et à respecter ses décisions.
Cette décision a suscité des réactions de la Russie, pays voisin et allié traditionnel de l’Arménie. La Russie avait exprimé son mécontentement face à la décision de l’Arménie de rejoindre la CPI. Cette tension diplomatique a mis en lumière les défis auxquels est confrontée l’Arménie dans le maintien d’un équilibre entre ses alliances internationales et ses intérêts régionaux.
La Cour pénale internationale est une juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle, chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre.