Le président kenyan, William Ruto, a inauguré le premier sommet africain sur le climat, rassemblant des centaines de délégués du monde entier à Nairobi.
L’Afrique, bien qu’ayant une faible empreinte carbone, subit de manière disproportionnée les impacts du changement climatique. Le sommet vise à discuter des défis environnementaux du continent et à forger des partenariats mondiaux pour la résilience.
Sous un ciel azur, Nairobi, la capitale du Kenya, a accueilli le premier sommet africain sur le climat, marquant un tournant dans les efforts continus pour faire face aux défis environnementaux qui affectent le continent africain. Le président kenyan, William Ruto, a officiellement lancé cet événement d’importance cruciale.
Le continent africain, malgré sa faible empreinte carbone, a été durement touché par les effets du changement climatique. Des phénomènes météorologiques extrêmes, des pénuries d’eau, des vagues de chaleur et des déplacements massifs de populations ont été observés dans de nombreuses régions. Le sommet africain sur le climat vise à mettre en évidence ces réalités et à discuter de solutions pour atténuer les souffrances et les pertes résultant du dérèglement climatique.
Un bilan disproportionnellement élevé
Dans son discours d’ouverture, le président Ruto a souligné l’urgence d’agir : « L’empreinte carbone de l’Afrique reste faible, mais le bilan humain du changement climatique est disproportionnellement élevé. L’urgence de remédier aux pertes et aux dommages et de configurer des mécanismes financiers appropriés pour la résilience augmente avec chaque événement météorologique extrême et chaque crise d’insécurité induite par le climat. »
Le sommet prévoit trois jours de discussions approfondies sur les actions à entreprendre pour renforcer la résilience climatique en Afrique. Des délégués du monde entier, notamment des représentants gouvernementaux, des experts environnementaux et des organisations non gouvernementales, sont présents pour partager leurs connaissances et leurs expériences.
Le président Ruto a conclu son discours en rappelant l’importance de cette réunion : « Vous êtes entrés dans l’avenir, un avenir dirigé par des partenariats mondiaux engagés en faveur de la prospérité de l’Afrique, d’une croissance inclusive et d’une planète vivable pour nous tous. Ce n’est pas un sommet ordinaire. »