Face à une sécheresse prolongée qui menace la sécurité alimentaire nationale, la Zambie a pris des mesures drastiques pour interdire l’exportation de maïs et de sa farine. Cette décision, dictée par la crainte d’une récolte insuffisante, vise à préserver les réserves alimentaires du pays.
Dans une annonce faite au Parlement, le ministre zambien de l’Agriculture, Reuben Phiri, a déclaré que le gouvernement zambien suspendait avec effet immédiat, l’exportation de maïs et de farine de maïs. Cette mesure, présentée comme une précaution nécessaire, est la réponse du gouvernement aux inquiétudes grandissantes quant à une potentielle pénurie alimentaire à la suite d’une période de sécheresse exceptionnellement longue qui sévit dans le pays depuis la mi-janvier.
La Zambie, comme d’autres pays d’Afrique australe, est frappée par une vague de chaleur intense et un manque de précipitations qui mettent à rude épreuve les cultures et les rendements agricoles. Avec des saisons agricoles s’étendant jusqu’en avril, l’espoir d’une récolte abondante s’amenuise avec des craintes pour la sécurité alimentaire de la nation.
En réponse à cette crise imminente, des mesures de surveillance ont été renforcées. Le ministre Phiri a révélé que des soldats seraient déployés le long des frontières pour prévenir toute exportation illégale de maïs, tandis que la police intensifierait ses patrouilles et contrôles pour intercepter ceux tentant de contourner l’interdiction.