L’armée russe a annoncé, ce mercredi 20 avril, le premier tir d’essai «réussi» de son missile balistique intercontinental Sarmat, connu également sous le nom de «Satan 2». Cette arme est réputée pour être capable de raser un pays d’une taille équivalente à celle de la France.
Le président russe, Vladimir Poutine, a salué comme « sans équivalent » le premier tir d’essai réussi du missile balistique intercontinental Sarmat, arme de nouvelle génération et de très longue portée. L’armée russe en a fait l’annonce mercredi 20 avril. « C’est véritablement une arme unique qui va renforcer le potentiel militaire de nos forces armées, qui assurera la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer notre pays avec une rhétorique déchaînée et agressive », a déclaré M. Poutine.
« Je souligne que seuls des assemblages, des composants et des pièces de fabrication nationale ont été utilisés pour la création du Sarmat« , a-t-il ajouté, lors d’une annonce diffusée à la télévision. Selon M. Poutine, le missile lourd balistique intercontinental de cinquième génération Sarmat est capable de « déjouer tous les systèmes anti-aériens modernes ». Cette arme fait partie d’une série d’autres missiles présentés en 2018 comme « invisibles » par Vladimir Poutine. On y trouve notamment les missiles hypersoniques Kinjal et Avangard.
Un essai de routine, «pas une menace»
Le Pentagone a assuré que le tir russe d’un missile balistique intercontinental Sarmat, réussi pour la première fois mercredi, était un essai de «routine» et ne constituait «pas une menace» pour les États-Unis ni leurs alliés. Moscou a «convenablement informé» Washington de la réalisation de ce test, conformément à ses obligations relevant des traités sur le nucléaire, et il ne s’agissait donc pas d’une «surprise» pour le ministère américain de la Défense, a ajouté son porte-parole John Kirby.