Les députés russes ont voté en faveur d’une loi controversée interdisant les transitions de genre et les adoptions d’enfants par les personnes transgenres. Cette nouvelle mesure législative marque un virage ultra-conservateur du pays, provoquant des inquiétudes concernant les droits humains et les libertés individuelles.
Vendredi, les députés russes ont adopté une loi visant à restreindre les droits des personnes transgenres dans le pays. Cette décision intervient dans un contexte de virage politique ultra-conservateur en Russie, en lien avec l’offensive en Ukraine. La loi interdit désormais les transitions de genre, limitant ainsi l’accès aux modifications de l’état civil, aux opérations chirurgicales et aux traitements hormonaux.
Auparavant, depuis la chute de l’URSS, ces procédures étaient disponibles en Russie, permettant aux personnes transgenres de vivre selon leur identité de genre choisie. Cependant, cette nouvelle loi restreint considérablement ces droits, renforçant les barrières légales et sociales pour les personnes transgenres.
En plus d’interdire les transitions de genre, la loi bannit également les adoptions d’enfants par les personnes transgenres. Cette mesure discriminatoire soulève des préoccupations quant à la protection des droits de l’enfant et à l’égalité des chances pour tous les parents potentiels, quelle que soit leur identité de genre.
Les défenseurs des droits humains et les organisations LGBT+ ont vivement critiqué cette loi, la qualifiant de violation des droits fondamentaux et de discrimination flagrante à l’égard de la communauté transgenre. Ils soulignent que les personnes transgenres ont le droit de vivre avec dignité et de bénéficier des mêmes droits et opportunités que les autres membres de la société.