Selon Iturralde Gonzalez, ancien arbitre international, la Liga n’utilise toujours pas la goal-line technology à cause de son président Javier Tebas, qui refuse de payer son prix à la FIFA.
Le match entre l’Espanyol et l’Atlético de Madrid ce mercredi s’est terminé sur un score de parité (3-3) avec une grosse polémique en prime. En effet, un but accordé à Antoine Griezmann après l’intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage fait parler, mais les images disponibles ne permettent pas de confirmer de manière claire que le ballon a bel et bien franchi la ligne. La seule option pour éviter ce genre de scandale, c’est la goal line technology, mais la Liga n’en dispose pas.
Et pour cause, le président du championnat espagnol Javier Tebas refuse de payer le prix de cette technologie à la FIFA, selon Iturralde Gonzalez, ancien arbitre espagnol. « La licence de la goal-line est accordée par la FIFA. Cette technologie coûte trois millions et demi d’euros. Tebas et LaLiga ne veulent pas donner cet argent à la FIFA« , explique-t-il au micro de la Cadena Ser, relayé par RMC Sport.
Il revient ensuite sur l’action polémique de la semaine. « Il est vrai que González González (en charge de la VAR) n’aurait pas dû corriger Melero López (l’arbitre central) parce qu’il ne pouvait pas savoir si le ballon aurait pu entrer, et c’est une erreur d’arbitrage, que les arbitres doivent accepter. Mais l’Espanyol devrait également faire une déclaration disant qu’il veut la goal-line« , ajoute-t-il.
A noter que L’Espanyol Barcelone a déposé un recours ce jeudi, réclamant que le match soit déclaré « nul et non avenu » et pointant « l’existence de graves négligences de la part du personnel arbitral et, en particulier, de la part des arbitres VAR désignés par la RFEF« . « Toutes les analyses (du club) et celles de tiers auxquelles nous avons eu accès montrent au contraire que le ballon n’a jamais franchi la ligne de but dans son intégralité« , est-il aussi écrit dans le communiqué.