Au cours du rendez-vous média de ce vendredi 9 Juillet 2021 avec le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, ce dernier a donné les raisons de la suppression de l’Onasa. Des justifications jugées d’une légèreté déconcertante par l’ancien ministre Sylvain Akindes.
Au cours du rendez-vous média qu’il a tenu ce vendredi 9 Juillet 2021, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji, s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité, dont celui relatif à la surpression de l’Onasa, entendez Office national de sécurité alimentaire.
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En réponses aux questions sur la suppression de cet office par le régime en place, le porte-parole du gouvernement a estimé que la structure était sous le coup d’une mauvaise gestion.
« Il ne se justifiait objectivement pas que l’office soit maintenu dans le contexte qui a prévalu avant sa disparition« , a fait savoir l’ancien journaliste.
Pour le secrétaire général adjoint du gouvernement, l’Office national d’appui à la sécurité alimentaire avait pour rôle de constituer des stocks tampons pour venir sur le marché en temps de soudure.
La soudure, explique-t-il, suppose que les produits ne sont pas disponibles ou le sont en très petites quantités, qui n’arrivent pas à satisfaire la demande.
Mais pour le porte-parole du gouvernement, le pays est depuis 2016, le 2ème producteur de produits vivriers dans l’espace Uemoa.
Il tire donc la conclusion que la situation de cherté actuelle des produits vivriers n’est pas due à une soudure éventuelle, mais plutôt à une forte spéculation liée elle aussi à la forte demande, à la forte pression que certains pays, certains exportateurs exercent sur la production nationale.
Une justification qui ne semble pas faire adhésion au sein de l’opinion nationale.
En tout cas pour Monsieur Sylvain Akindes, cette justification de la suppression de l’Onasa est trop légère.
Réaction d’une légèreté déconcertante…
L’ancien ministre sous le général Mathieu Kérékou n’est pas satisfait de la justification du secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement sur la suppression de l’Onasa.
Pour Sylvain Akindes, la réaction du chef de la communication gouvernementale est d’une « légèreté déconcertante, faite d’affirmations gratuites circonstancielles«
Depuis quand a-t-on justifié la dissolution de l’ONASA ? S’est-il demandé.
« La transparence n’est pas le fort du régime. On aura beau jouer au « bigophone », il sera difficile de convaincre. », a-t-il indiqué dans un post sur sa Page Facebook.