Au moins 70 soldats burkinabè sont morts en quatre jours dans deux attaques attribuées à des groupes jihadistes dans le nord du Burkina Faso. A travers un message, la diplomatie française a condamné ces attaques des 17 et le 19 février qui ont provoqué la mort d’au moins 70 soldats burkinabè.
« La France condamne avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées le 17 et le 20 février derniers dans le nord du Burkina Faso contre les forces armées burkinabè. » a écrit le ministère Français de l’Europe et des Affaires étrangères, sur son site. « Elle exprime sa solidarité au gouvernement burkinabè et ses condoléances aux familles et aux proches des victimes. » a conclu la diplomatie française.
Au moins 70 soldats tués entre le 17 et le 19 février
Les raids meurtriers attribués à des groupes djihadistes ont fait au Burkina plus de 200 morts, civils et militaires, depuis début janvier. Lundi soir, au moins une quinzaine de soldats ont été tués dans la province de l’Oudalan dans l’extrême nord du pays, à quelques kilomètres de la frontière malienne, selon des sources sécuritaires.
C’est aussi dans cette province, près de Déou, qu’au moins 51 soldats ont été tués vendredi dans une embuscade, un bilan encore provisoire, selon l’armée. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, lors d’un putsch fin septembre 2022. « Le bilan va encore certainement s’alourdir et dépasser les 100 militaires tués », estime Wassim Nasr, journaliste à France 24, spécialiste des mouvements jihadistes.