En marge du sommet Afrique – Etats-Unis qui se tient à Washington, le président béninois, Patrice Talon, a participé à une réunion avec la Directrice générale (DG) du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva. Les deux personnalités ont eu quelques échanges, au cours desquels, Kristalina Georgieva a adressé ses mots de félicitations à Patrice Talon.
Le FMI approuve et soutient l’élan de réforme pris par le Président Patrice Talon depuis 2016. Selon Kristalina Georgieva, cette posture du locataire de la Marina encourage le FMI à s’investir dans le développement du pays, à travers l’atteinte des ODD.
Je l’ai félicité pour son ferme engagement en faveur des réformes. Nous avons discuté des défis auxquels le Bénin est confronté et de la meilleure façon pour le FMI de continuer à soutenir la stratégie de développement centrée sur les ODD du pays dans le cadre du programme de 42 mois soutenu par le FMI.
Kristalina Georgieva
Ce n’est pas la première fois que les autorités de l’institution financières notent positivement le Bénin pour les efforts fournis et en cours pour l’essor économique. En octobre dernier, une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Constant Lonkeng, avait séjourné à Cotonou « pour évaluer les développements économiques récents et les progrès au niveau des engagements du Benin dans le cadre du programme appuyé par le FMI ».
A l’issue de cette mission, Constant Lonkeng avait déclaré que « le programme économique et financier du Bénin au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) et de la facilité élargie de crédit (FEC) a démarré sous de très bons auspices—tous les critères de performance quantitatifs à fin juin 2022 ont été largement atteints, et des progrès notables ont été réalisés dans la mise en Å“uvre des réformes structurelles ».
Le FMI avait noté qu’en dépit de l’incertitude obstinément élevée à travers le monde—l’activité économique devrait augmenter de 6 % en 2022, soutenue par l’agro-industrie, la construction et les activités portuaires. « L’inflation est restée nettement modérée, reflétant une bonne campagne agricole ainsi que des subventions par l’Etat aux prix de certains produits importés, notamment les carburants, les engrais et les denrées alimentaires », avait expliqué le chef de mission, Constant Lonkeng.