Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a déclaré à Pékin que la Chine avait renouvelé son engagement de ne pas envoyer d’armes à la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Cette assurance a été donnée lors de discussions bilatérales entre les deux pays, où l’importance de stabiliser leurs relations a également été soulignée malgré des désaccords profonds. La question de Taïwan continue néanmoins de causer des tensions entre les États-Unis et la Chine.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a annoncé lors d’une conférence de presse à Pékin que la Chine avait réaffirmé sa promesse de ne pas fournir d’aide létale à la Russie pour son implication dans le conflit en Ukraine. Ces assurances ont été obtenues au cours de deux jours de discussions entre les responsables américains et chinois. M. Blinken a souligné que plusieurs pays, dont les États-Unis, avaient reçu cette garantie de la part de la Chine.
Les discussions entre les deux puissances mondiales ont également mis l’accent sur la nécessité de stabiliser leurs relations malgré les désaccords bilatéraux. Antony Blinken a souligné l’importance d’une communication soutenue et de contacts directs au plus haut niveau pour gérer les différences de manière responsable et éviter que la compétition ne dégénère en conflit. Il a noté que ses homologues chinois partageaient cette vision, et qu’ils étaient tous d’accord sur la nécessité de stabiliser les relations sino-américaines.
Cependant, malgré cette volonté de stabilisation, la question de Taïwan reste un point de friction majeur entre les États-Unis et la Chine. Pékin accuse Washington de renforcer ses relations avec l’île, considérée comme une partie intégrante de la Chine, en violation de leurs engagements passés. Antony Blinken a néanmoins affirmé que les États-Unis ne soutenaient pas l’indépendance de Taïwan.
La Chine et les États-Unis continuent également de faire face à d’autres différends, notamment en matière de sécurité et de technologie. Les États-Unis ont mis en place des mesures visant à restreindre l’accès des entreprises chinoises à certaines technologies américaines, invoquant des préoccupations de sécurité. Cependant, Antony Blinken a assuré que Washington ne cherchait pas à freiner le développement économique chinois.